Le Carrefour de la désistance Partager Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager par mail Les acteurs de l'insertion se mobilisent pour favoriser l'insertion des publics en mal d’insertion. « kolé tèt kolé zépol » des acteurs de l’insertion vers les publics en mal d’insertion Le « Carrefour de la désistance » est la rencontre de divers acteurs de l’insertion avec les publics en mal d’insertion (CLD, bénéficiaires du RSA, personnes en situation de handicap, jeunes en difficultés). Initié par le SPIP (services pénitentiaires d’insertion et de probation), le « Carrefour de la désistance » a pour but de favoriser l’insertion durable des publics en mal d’insertion, en : • inscrivant les PPSMJ (personnes placés sous-main de justice) dans la voie de la désistance ; • prévenant la commission d’infractions pour les autres publics en mal d’insertion par la sensibilisation à la citoyenneté et la prise en compte de leurs problématiques ; • mettant en synergie des compétences que détiennent les acteurs de la société civile, qu’ils soient partenaires institutionnels, issus du mouvement associatif ou partenaires du privé, au service du justiciable et de toute personne en mal d’insertion. Le travail en réseau porté par l’ensemble des acteurs du territoire vise à mieux prendre en charge le public sous-main de justice. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des prérogatives que définit le droit commun (droits sociaux, logement, formation, insertion professionnelle, soins, structures caritatives…) pour prévenir la récidive ou l’entrée en délinquance. Depuis quelques jours, la caravane sillonne le territoire. Après le sud, ce n’est pas moins d’une dizaine de villes du nord qui accueillera le « Carrefour de la désistance » de mai à juillet. Des rencontres, des ateliers et des opportunités d’emploi… sont au programme pour accompagner au mieux les publics. « La désistance est le processus par lequel l’auteur d’une infraction sort de la délinquance ou de la criminalité (par opposition à récidive).Ce processus peut être accompagné par l’administration pénitentiaire.» Retour